A force de penser au self bondage, j'ai voulu lui faire une surprise, c'était très hard, mais j'ai adorée le faire...

01h40, le bus qui me descend à l'arsenal est vide. Le chauffeur m'a tout juste adressé un sourire quand je suis montée dans le bus.

01h45 un message de Johanne, elle vient plus tard ouf, j'aurai le temps de me préparer.

01h55, j'arrive à l'hôtel Bonaparte, le réceptionniste de nuit me dévisage d'un air de dire, c'est quoi ça, encore une pute commandée par un client !!! Pfff pauvre mec.

• Bonjour Celine Rossi, j'ai réservée une chambre pour cette nuit. Et toc dans les dents, espèce de raclure...

02h05 enfin dans la chambre, vite une petite douche et au boulot. Je ne voudrais pas manquer la surprise de mon Amour. Do not disturb sur la porte, hihihi si ils savaient...

02h22 entièrement nue, je commence à tout sortir de mon sac: Menottes ok Deux cordes ok Bâillon ok Masque pour dormir ok Œuf vibrant ok Cravache ok Pinces ok Mp3 ok Pourquoi j'ai le cœur qui bat à 300 à l'heure ?

Je commence par l'œuf, pas besoin de salive, je mouille comme une folle, et hop inside ! Ensuite les chevilles, une corde à chaque pied du lit et un nœud à chaque cheville. La cravache au pied du lit. Les pinces, juste à coté. Commence à faire chaud ici. Le bâillon (humph humph tu dirais ^_^) Je positionne les menottes au barreau du lit.

02h28 vite vite vite Johanne ne ne va pas tarder. Le mp3 à fond, j'ai mis des pistes de death métal (Divine Héresy) (J’écrirais le reste demain)

Le masque sur les yeux. A tâtons je trouve les menottes, je verrouille la gauche. Je mets l'œuf à fond et déjà une vague me submerge, (ho pétard je l'ai pas sentie venir celle là) vite je verrouille mon poignet droit avant de changer d'avis. Ne pas réfléchir, surtout ne pas réfléchir sinon je n’irai pas au bout. De toutes manières c'est trop tard pour réfléchir, je suis entièrement nue, je ne vois rien, n'entends rien, un sex toy dans le vagin, attachée sur un lit d'hôtel dans une chambre ou seul mon amour saura me trouver et me délivrer, ça y est je psykotte !!! Et si Johanne avait un empêchement, si elle ne pouvait ne pas venir, et l'autre qui crie dans mes oreilles, ça fait combien de temps que je suis là sur le lit ? J’ai peur, je suis folle d'avoir fait ça, demain à 09h c'est la femme de chambre qui va me trouver sur le lit, putain la honte, Noooon, elle va même pas me trouver à cause du panneau, je vais devoir attendre jusqu'à 11h qu'elle vienne refaire la chambre...

10 mn, 1/2 h, 1h ou plus... Je ne sais pas, je sais plus.

Aouccchhhhh, j'aurais hurlée si le bâillon ne m'en empêchait pas, Une v i o l e n te douleur sur le téton gauche, la morsure d'une pince, puis le droit, re Aouccchhhhh. Puis la morsure de la cravache sur mon ventre et mes cuisses. Ce n'est pas Johanne, elle serait plus douce avec moi, qui est il, c'est un homme j'en suis sure, noooooonnnnn pas ça, Johanne ou est tu ? aide moi je t'en prie, vient vite...

Je sens un mouvement sur le lit, un poids qui le fait bouger, il me passe un collier autour du cou et le serre très fort, plus d'air, non je ne veux pas mourir comme ça. A l'aide. Il s'amuse avec les pinces, ce qui me fait hurler de douleur mais rien ne sort de ma bouche. La cravache encore et encore, je vais m'évanouir, je me sens partir. J'ai mal, plus d'air, Travis Neal qui continue à hurler dans mes oreilles et l'œuf qui vibre au fond de moi.

Le lit bouge encore, que va t'il encore faire ? Le collier se desserre un peu, je peux un peu respirer, les pinces me font un mal de chien mais plus de cravache. Rien.

J'essaye de compter dans ma tête le temps qui passe...j'angoisse pour le prochain coup qui va venir... 1 10 50 100 300 500 900... Toujours rien, j'ai mal au tétons et une chaleur bizarre dans le bas ventre continu tout doucement à se frayer un chemin. Pourquoi il ne me fait plus rien ? Est-il parti ? 1000, 1500... Il a du arriver quelque chose à Johanne. Il doit être approximativement 04h00, encore 7h à attendre comme ça, qu'on vienne me délivrer. Je sens que je vais jouir, je suis folle, complètement barge, je viens de me faire fouetter, étrangler par un inconnu et maintenant qu'il est parti je jouis une fois, deux fois je ne veux plus, non trop mal aux seins.

J'ai crue sentir le lit bouger non il est encore là ou c'est mon imagination, je tire de toutes mes f o r c e s sur les liens et les menottes mais pffff impossible de faire quoi que se soit, je sens un souffle chaud sur ma chatte, une langue commence à me lécher, Johanne !!!

• Humph humph humph humph (tu étais ou pendant tout ce temps ?)

Tu me retires le mp3 et mon bâillon, je peux enfin parler:

• Mon amour j'ai eu si peur, tu sais ce qui vient de se passer ?
• Chuuuut ! Tu poses un doigt sur ma bouche. - C'était moi, je suis juste rentrée un peu plus dans ton jeu.

Tu m'embrasses à pleine lèvres, j'ai juste le temps de te dire bon anniversaire, que tu me remets déjà le bâillon.

• Humph humph...
• Je ne vais pas te détacher tout de suite, je prends une douche et je reviens.

Des bruit de talons qui s'éloignent, l'eau qui coule, des pas qui reviennent, et tes lèvres, ta langue, tes doigts partout sur et dans mon corps, je suis à toi, je m'abandonne totalement. Je crois que je viens encore une fois.

• Attention ça va faire mal.

Je sais ce que tu vas faire - Humph humph (Non nooooon pas maintenant) Tu m'enlèves les deux pinces d'un coup, ça me fait un mal de chien. Je viens encore une fois plus fort que les autres fois et vite tes lèvres sur mes tétons pour calmer l'affreuse douleur. Tu m'enlèves le bâillon

• Merci, tu me détaches s'il te plait, les clefs des menottes sont sur la table.

• Non tu as voulu jouer, je joue. Tu éteins l'œuf, enlèves le bandeau, desserre le collier, détends les cordes de mes chevilles, déplies la couette sur moi et te glisses tout contre moi, tu éteins la lumière.

• Bonne nuit...

• Toc toc toc. Petit déjeuner.

• Bonjour posez tout sur la table merci. Tu es superbe avec ta serviette devant la femme de chambre qui louche sur les menottes accrochées au barreau du lit et à mes poignets

Je t'aime.